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Mes approches et techniques

La thérapie intégrative

Ces trente dernières années, la psychothérapie intégrative s’est développée en France. Cette approche tend à replacer le patient au centre de son parcours de soin, et vise à le rendre plus autonome.


Après identification de la demande du patient, le thérapeute met en place avec lui une thérapie. Elle se caractérise par l’intégration d’apports provenant de courants théoriques divers et par l’utilisation d’une ou plusieurs pratiques. Parmi celles-ci, les pratiques psychocorporelles peuvent être intégrées dans cette psychothérapie intégrative, comme fil rouge tout au long du suivi ou à un moment précis de la thérapie. Les objectifs sont divers : développer la présence à soi, explorer la sensorialité ou verbaliser à partir d’expériences corporelles.

La thérapie intégrative n’est pas simplement une technique, il s’agit d’un ensemble de pratiques psychocorporelles et de santé intégrative et représente aussi un art de la communication et de la relation. Autre composante de la psychothérapie intégrative : l’attention

125761455_1022582638239925_1463832981240

et l’importance du lâcher-prise.


L’approche intégrative de la psychothérapie est une manière de remettre le patient au centre de la thérapie. Le praticien va partir de ce que le patient va dire pendant la séance et prêter également attention à son équilibre, son épanouissement intérieur, même parfois spirituel. Cela nécessite un changement de posture de la part du thérapeute et c’est une manière de réaffirmer la relation soignant-soigné.


En psychothérapie intégrative, il y a une communication obligée. Tout l’art du praticien est de parvenir à débloquer et à activer les ressources du patient. La stratégie thérapeutique et le cadre dans lequel elle va prendre forme se construisent toujours avec le patient. L’approche intégrative vise à rendre le patient plus autonome, en lui fournissant une boîte à outils. Grâce à celle-ci, il peut trouver les pratiques psychocorporelles, qui ont à la fois une fonction psychothérapeutique, pédagogique et préventive. Mais, au préalable, le patient va d’abord parler de son angoisse avec le psychothérapeute et essayer d’identifier le facteur déclenchant d’une crise de panique, par exemple.


Les techniques psychocorporelles
La thérapie psychocorporelle travaille sur le corps pour apaiser les maux de l'esprit et libérer nos émotions les plus enfouies. Elle s'appuie sur un principe cher à William Reich, selon lequel nos souvenirs douloureux sont refoulés dans l'inconscient et enregistrés dans le corps, formant une véritable cuirasse. Alternant verbalisation du ressenti et travail corporel (relaxation, libération des émotions), les différentes méthodes renouent avec l'importance du contact physique et décryptent les messages de la somatisation.

La Sophrologie

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Le terme "sophrologie" a été créé en 1960 par le neuropsychiatre Alfonso CAYCEDO. Ce dernier, s'inspire de trois mots issus du grec ancien, pour former le mot "sophrologie" :

 

  • SOS : Harmonie, Sérénité

  • PHREN : Conscience, Esprit

  • LOGOS : Discours, Science


La sophrologie est un « entraînement du corps et de l’esprit pour développer sérénité et mieux-être basé sur des techniques de relaxation et d’activation du corps et de l’esprit ». Elle s’adresse à toute personne cherchant à améliorer son existence et développer mieux-être et détente. Des séances spécifiques peuvent être proposées aux jeunes enfants, aux adolescents. La sophrologie n’est pas une médecine, elle ne soigne pas, il s’agit plus d’un outil de développement personnel. Elle est utilisée par de nombreux sportifs ou artistes pour mieux contrôler leur trac ou la "pression".

 

Elle amène la personne à travailler sur ses propres valeurs et à mieux se connaître. C’est un outil très efficace pour garder confiance et espoir. Par une meilleure connaissance de soi cette discipline permet à chacun de se renforcer, d'améliorer son quotidien en portant un nouveau regard sur son présent et son avenir.

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La sophrologie permet de connecter notre monde intérieur à notre monde extérieur, en utilisant 4 principes :

  • ï‚· Le principe d’action positive, qui dit que toute action positive sur une partie de la conscience se répercute positivement sur la totalité de son être. La répétition du positif amène à développer des habitudes, des valeurs qui renforcent un état de bien-être.

  • ï‚· Le schéma corporel est l’objet de la pratique de la sophrologie qui le considère dans sa forme et sa capacité de mouvement puis sa capacité de sentir et percevoir.

  • ï‚· Le principe de réalité objective développé grâce à l’entrainement personnel.

  • ï‚· L’adaptabilité qui dit que le thérapeute doit s’adapter à la réalité des personnes qu'il reçoit.

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Les bienfaits de la sophrologie


Sur le sommeil
La sophrologie accompagne les personnes ayant des difficultés d’endormissements ou de réveils nocturnes. Elle est efficace quand il s’agit de trouble léger, dû à un mode de vie fatiguant et stressant ou de mauvaises habitudes lors du coucher.


Chacun de ces troubles pouvant être traités par des exercices de détente et de respiration. A celles-ci s’ajoute des techniques de futurisation pour bien préparer sa nuit, avec plaisir. Il est souvent nécessaire de travailler sur l’angoisse d’aller se coucher, générée par les insomnies
répétées.


Sur le stress
En situation génératrice de stress, la sophrologie apprend à lâcher-prise sur les contrariétés et mieux gérer ses émotions. Petit à petit, la personne est mieux préparée à surmonter les moments importants. Sur le plan professionnel, la sophrologie permet de mieux vivre les situations de stress, comme la surcharge de travail, la perte de sens, la peur des changements organisationnels. Pour les managers, c’est un outil d’amélioration du collectif, du travail en groupe et de cohésion d’équipe.

 

Pendant la grossesse
La sophrologie aide les futures mamans à vivre les mois de grossesse ainsi que l'accouchement avec plus de sérénité et de confiance.
Dans un premier temps elle permet de mieux vivre les changements physiques et les sensations désagréables associées. Puis par des techniques d’imageries et de respirations les femmes anticipent de manière positive l'accouchement à venir.


Par la sophrologie elles disposent d’outils pour être plus détendues et mieux gérer la douleur. Elles sauront notamment mieux récupérer entre chaque contraction.
Il est recommandé de débuter les séances de sophrologie à partir du 5ème mois.


Les adolescents
L'adolescence est une période de transition bien souvent synonyme de : difficulté à dormir, manque de concentration, émotions fortes, stress, mal-être ou manque de confiance en soi. Cette période est inévitable ! Cependant la sophrologie permet aux adolescents d’aborder cette étape de vie plus sereinement en travaillant sur l'acceptation de ces changements physiques et émotionnel. Et par conséquent de renforcer sa confiance, se préparer à un examen, développer sa concentration, réguler le sommeil, mieux vivre son corps.


Seniors
La sophrologie permet d’aider à bien vieillir et mieux vivre avec les effets qui peuvent accompagner le vieillissement, comme les douleurs, les problèmes de sommeil ou de mémoire, de dépression... Dans les cas de douleurs chroniques, elle apporte détente corporelle et mieux-être physique ou mental. Elle est utile également pour accepter les changements dans son apparence ou niveau d’énergie.


Sur les douleurs

Mal de dos, mal au ventre, mal à la tête, les douleurs sont très souvent la manifestation d’un dérèglement de notre organisme. Et d’autres fois, c’est notre esprit qui nous alerte en créant ces douleurs pour nous dire « stop », lorsque nous sommes submergés par notre environnement (par
exemple, le stress au travail et les troubles musculo-squelettiques). La sophrologie va permettre à la personne de retrouver un équilibre entre son corps et son mental et mieux vivre avec ses douleurs. Celles-ci ne vont pas disparaitre mais seront mieux supportées par la personne qui en souffre. C’est ainsi que beaucoup d’hôpitaux vont faire appel à un sophrologue pour le suivi de leurs patients, notamment en cas de douleurs chroniques.

Le Biofeedback

Le biofeedback n’est pas une thérapie à proprement parler. Il s’agit plutôt d’une technique d’intervention spécialisée. Elle se distingue des autres méthodes d’autorégulation par l’utilisation d’appareils (électroniques ou informatiques) comme outils d’apprentissage (ou de rééducation). Ces appareils captent et amplifient l’information transmise par l’organisme (température corporelle, rythme cardiaque, activité musculaire, ondes cérébrales, etc.) et les traduisent en signaux auditifs ou visuels.  Par exemple, on nomme neurofeedback la technique de biofeedback qui permet de rendre « visibles » les ondes cérébrales. Et on appelle biofeedback par électromyographie (EMG) celle qui permet de voir sous forme graphique les courants électriques qui accompagnent l'activité musculaire. Témoin de ces signaux, le patient parvient ainsi à décoder les messages de son corps. Avec l’aide du thérapeute, il peut ensuite apprendre à moduler ses propres réactions physiologiques. Un jour ou l’autre, il arrivera à répéter l’expérience par lui-même, en dehors du cabinet.

Les bienfaits du biofeedback


Soulager les maux de tête (migraines et céphalées de tension)
La grande majorité des études publiées concluent à l’efficacité du biofeedback pour soulager ces types d’affections. Que ce soit accompagné de relaxation, combiné à un traitement comportemental ou seul, les résultats de nombreuses recherches indiquent une efficacité supérieure à un groupe témoin, ou équivalente à la médication. Les résultats à long terme sont tout aussi satisfaisants, certaines études allant parfois jusqu’à démontrer le maintien des améliorations après 5 ans pour 91 % des patients souffrant de migraines. Les techniques de biofeedback principalement utilisées sont celles qui prennent en compte la tension musculaire (tête, cou, épaules), l’activité électrodermale (réponse des glandes de sudation) ou la température périphérique.

Réduire les symptômes du trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH)
De nombreuses études révèlent des améliorations

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significatives pour les symptômes primaires du TDAH (inattention, hyperactivité et impulsivité) et aux tests standardisés d’intelligence. Les comparaisons faites avec une médication efficace de type Ritalin (méthylphénidate ou dextroamphétamine) soulignent l’équivalence et parfois même la supériorité du biofeedback EEG sur ce traitement classique. Par ailleurs, les auteurs suggèrent qu’une association du biofeedback à
d’autres thérapies complémentaires pourrait améliorer l’efficacité du traitement.

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Réduction de l’anxiété
Le biofeedback aide les patients à prendre conscience de comment leurs pensées, sentiments et comportements interagissent. Par conséquent, il est souvent utilisé en parallèle d’autres thérapies, telles que la thérapie cognitive et comportementale (TCC), ou la méditation comme une méthode complète pour réduire le stress des individus. 
Contrairement à d’autres méthodes utilisées, telles que les médicaments, le biofeedback consiste en un entraînement : le thérapeute apprend au patient à être plus attentif face aux façons dont le stress affecte son corps. Par exemple, l’anxiété provoque une accélération cardiaque, des contractions musculaires et va perturber les pensées des patients. Ces réactions corporelles, à leur tour, rendent l’endormissement et la relaxation difficiles. Ainsi, en apprenant à reconnaître les symptômes de l’anxiété et en apprenant à les réduire en utilisant le biofeedback comme guide, il devient plus facile pour l’individu de se relaxer.


Réduction de la douleur chronique ou aigüe
Trouver des solutions non pharmaceutiques à la douleur est devenue une priorité, dû à l’évidence grandissante des problèmes d’addiction en relation avec les médicaments antidouleur.

 

Un type précis de biofeedback, le neurofeedback, est utilisé comme une alternative aux options médicamenteuses pour réduire la douleur. En effet, il est utilisé dans l’accompagnement des AVC, des traumatismes, des maux de tête, des blessures, des douleurs musculaires chroniques, du diabète et de la récupération du cancer. Certaines évidences montrent qu’entre 40 et 60 séances d’entraînement sont idéales pour obtenir des résultats maximaux. De plus, il existe des études qui suggèrent que la douleur peut être diminuée de 50% en fonction de la condition, et que cette méthode est toute aussi utile pour les adultes que pour les enfants.


Peut aider à améliorer la santé cardiaque.

Il existe des études qui suggèrent que le biofeedback peut aider à maîtriser les irrégularités du rythme cardiaque et les stimulations du systèmes nerveux sympathique. Le biofeedback a également un rôle important à jouer dans l’accompagnement des complications des maladies cardiovasculaires, telles que l’anxiété, les troubles du sommeil et la dépression.


De plus, une des applications les plus communes du biofeedback est dans la gestion du stress, qui est un facteur important chez les maladies cardiovasculaires. Le but est d’éviter une activité trop importante du système nerveux autonome, puisque celle-ci peut affecter négativement le cœur. De plus, ce type de thérapie peut réduire le stress psychologique, améliorer la qualité de vie et améliorer le quotidien des personnes hospitalisées à cause de problèmes cardiaques. Une étude a démontré que cette thérapie pourrait même participer à la reconstruction cellulaire et moléculaire du cœur défaillant, changer les activités cardiaques anormales et avoir un impact positif sur la douleur causée par les maladies cardiaques graves.


Réduction de l’hypervigilance et des troubles du sommeil
Le biofeedback est aussi communément utilisé pour contrôler les symptômes de l’hypervigilance tels que l’insomnie et les symptômes du TDAH (trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité). L’hypervigilance est aussi commune chez les gens souffrant du trouble de stress post-traumatique. Une étude de 2011 a effectivement montré que le neurofeedback lutte efficacement contre les symptômes de l’insomnie : en effet, les personnes participant à l’étude ont suivi 20 séances de 15 minutes de biofeedback et ont noté une baisse des symptômes communs de l’insomnie tels que la torpeur pendant la journée et l’hypervigilance pendant la nuit.


Comment se passe une séance de biofeedback ?
Le thérapeute commence par identifier les troubles du patient, souvent grâce à des tests et examens divers, afin de pouvoir estimer comment leurs symptômes vont pouvoir être minimisés grâce aux différentes techniques de biofeedback. En fonction du trouble, le thérapeute utilisera des techniques différentes.


De plus, le biofeedback nécessite un appareillage spécifique : des électrodes sont attachés à la peau du patient et envoient des signaux à un moniteur mesurant la température de sa peau, son rythme cardiaque, sa tension musculaire, son rythme respiratoire et l’activité de ses ondes cérébrale. Le but est d’ensuite donner des informations compréhensibles au patient pour que celui-ci puisse comprendre ces signaux physiologiques afin de pouvoir les maîtriser : en effet, en situation de stress, toutes ces fonctions sont affectées et savoir comment les contrôler peut être extrêmement bénéfique à la santé de l’individu.


Ainsi, grâce aux différentes techniques de relaxation à la fois physiques et mentales, le corps du patient va être soumis à des changements - ralentissement du rythme cardiaque, baisse de la tension artérielle, soulagement des tensions musculaires – qui vont apparaitre automatiquement sur l’équipement utilisé.


La durée moyenne d’une séance est de 30 à 60 minutes, et un suivi habituel va s’étendre sur une période de deux à trois mois. Le but de cette thérapie est d’apprendre aux patients des techniques d’autorégulation : éventuellement, ils doivent être capables de répéter les techniques de relaxations faites avec leur thérapeute sans la présence des machines afin d’obtenir les bénéfices physiologiques recherchés.  


Contre-indications du Biofeedback
Le biofeedback est déconseillé aux individus portant un stimulateur cardiaque (pacemaker), aux femmes enceintes ainsi qu'aux individus souffrant d'épilepsie.

Techniques cognitivo-comportementales et émotionnelles

Les TCC représentent une approche clinique particulière qui est une application de la psychologie scientifique à la psychothérapie.


Elles mettent l’accent sur la méthode expérimentale pour comprendre et modifier les comportements ainsi que les pensées et émotions qui y sont associées.


Il y a trois composantes en TCC :

  1. la composante Comportementale 

  2. la composante Cognitive 

  3. la composante Émotionnelle

 

En abrégé on peut donc utiliser "TCC" ou "TCCE". En anglais on parle de "CBT" : Cognitive Behavioral Therapy.


Les TCC sont recommandées par la Haute Autorité de Santé pour de nombreux troubles tels que :

  • ï‚· la dépression,

  • ï‚· les troubles anxieux,

  • ï‚· les phobies,

  • ï‚· les TOC,

  • ï‚· les troubles du comportement alimentaire,

  • ï‚· l'insomnie psychophysiologique,

  • ï‚· les comportements addictifs.

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